Commençons par rappeler les bases : “La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) désigne la prise en compte par les entreprises, sur base volontaire, et parfois juridique, des enjeux environnementaux, sociaux, économiques et éthiques dans leurs activités”
Aujourd’hui, dans la plupart des entreprises, la RSE se situe seulement dans certains domaines. On compte par exemple la communication ou la qualité. Une étude de l’Institut de l’Entreprise et la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises prévoit certaines choses. En 2030, la RSE sera axée sur tous les domaines d’une entreprise, quels que soient les métiers. Ainsi, d’ici 2030, les différents corps de métier d’une entreprise seront plus à même de collaborer entre eux avec une pression hiérarchique moindre. Cela permettrait également de développer des collaborations avec d’autres structures de manière plus souple. Hélène Valade, présidente de l’ORSE, indique que : « L’entreprise doit être portée par une conviction très forte, la révolution de la culture de l’entreprise est très importante « . Ce n’est plus seulement les valeurs que l’entreprise doit prouver, mais son utilité.
Les services ayant le plus d’impacts environnementaux font donc partie du lot. Les services informatiques et logistiques, par exemple, vont devoir prendre en compte l’éco-conception. Cela concerne aussi la redéfinition de stratégies afin de limiter leur empreinte carbone. Comme le rapport l’indique, les entreprises nécessitent « des compétences nouvelles et en perpétuelle évolution ». Cependant, il est important de rappeler que les professionnels du monde de la RSE ne sont pas nombreux. De ce fait, il y a plus de demandes que d’offres.
© 2022 Novethic – Mathilde Golla
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